LA DISCOTHEQUE DE L’ANCIEN : Ben Harper

Par notre musicologue maison, Cyril Keller,

qui fait des selfies avec son pote Ben Harper, dans les années 2000.

Photo skate : Cyril Lestage

selfie ben harper cyril keller

Cyril Keller, si vous ne le saviez pas, est un vrai journaliste sérieux. Il a travaillé comme animateur radio pendant de nombreuses années, notamment sur des radios musicales françaises bien connues comme RTL2 ou Jazz Radio. Il a donc pu cottoyer et collaborer avec plusieurs grands noms de la musique, des producteurs comme des chanteuses ou des pros du marketing, et essayer de faire apprécier le travail de nombreux artistes complètement nuls (voire géniaux) à des milliers de personnes.

Ah, il a aussi beaucoup d’histoires sur vos animateurs préférés ou des ref’ à double entendre sur les skateurs parisiens. Mais bon, c’est une pure pêche notre Cyril !

Alors aujourd’hui,

on parle de Ben Harper.

De quel album? On verra plus tard ! Pourquoi ? Parce que Ben, il est des nôtres ! Et oui !

Benjamin Chase Harper est né en Californie en 1969 et ses grands parents avaient ouvert en 1958 un magasin de musique. Cadre idéal pour découvrir la musique, et le skateboard par la même occasion.

La première fois que j’ai entendu Ben Harper, c’est en tombant (à l’époque ou les M6 diffusait des clips) sur la video de « Ground On Down », extrait de son premier album (Pleasure and Pain, 1992). Comment ne pas rester collé devant l’écran quand on y voit un mec jouer une sorte de blues-folk sur une Weisenborn (pour les béotiens, c’est une sorte de guitare qui se joue à plat sur les genoux) assis au fond d’un bowl, avec des mecs qui skatent autour de lui. Et attention, ce n’est pas une séquence de 3 secondes : il y a du skate pendant toute la video.

J’ai eu peu de temps après l’occasion d’aller le voir en concert. Quand je l’ai vu arriver, je me suis dis « comment un mec peut faire un concert devant 10,000 personnes, assis avec sa guitare sur les genoux ?! » Lui, il peut. Ce type et sa musique dégagent tellement d’énergie.

Au départ j’ai pensé que le skate dans sa video c’était juste parce qu’il était californien et qu’il aimait bien la planche à roulettes. Faux. Ben Harper est un skater (et surfeur), un vrai.

ben harper swan ducrot 5-0 grind deathbox fs slash pool coping

Pour garder le thème du premier clip de Ben, voici une photo en pool et en noir et blanc : Swan Ducrot-Lelong, fs stand up grind en passant la deathbox.

 

Ça je l’ai appris plus tard,

à la sortie de l’album Jah Work en 1997.

C’est la, grâce à mon métier,  que je l’ai rencontré pour la première fois. On a parlé surf, et aussi skate.

Puis 6 ans plus tard, à la sortie de « Diamonds on the Inside » en 2003, nos routes se sont de nouveau croisées, et j’ai pu discuter un peu plus longtemps, parce c’était moi qui faisait l’interview.

Et c’est là que j’ai appris qu’il skatait régulièrement et qu’il était aussi collectionneur de boards vintages, bien avant que ce soit la mode (comme tous les collectionneurs de boards, nan ? ndlr).

Dans les années 2010s il confiait à un mag de skate américain, qu’il avait rentré sont premier switch tré à 45 ans ! Deter le Ben Harper !

 

Alors… quel album vous conseiller ?

Tous. Chez Ben Harper, il faut fouiller. Tantôt folk, tantôt blues, reggae, rock, les styles changent selon ses envies et les groupes qui l’accompagnent. Comme un skater qui change de trick en fonction du spot.

En tout cas, je sais une chose, Ben Harper est un garçon exceptionnel. Il respire la gentillesse et la bienveillance.

Fun fact: En 2003 nous nous sommes vu deux fois. La première alors qu’il était l’invité de l’émission d’un pote, dans la radio où je travaillais alors. Puis 6/8 mois plus tard, il repasse à Paris, et c’est la que l’on me confie l’interview, en public à la FNAC des Champs-Elysées. Quand il est arrivé, la première chose qu’il m’a dit en me saluant c’est « hey on se connait non? C’est toi qui fait du skate ! ».

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POUR COMMENCER…